RI, Sà rl ou SA : quelle forme juridique choisir pour votre activité en Suisse ?
- SB Financial Consulting
- 5 sept.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 nov.

Créer une activité en Suisse, c’est aussi choisir une structure juridique adaptée à vos besoins, à votre vision, et à vos contraintes. Entre entreprise individuelle (RI), société à responsabilité limitée (Sà rl) ou société anonyme (SA), les différences sont nombreuses et leurs implications aussi. Dans cet article, SB Financial Consulting vous propose une vue d’ensemble claire, rigoureuse et utile pour faire un choix éclairé.
1. Résumé comparatif des trois formes
Comparatif RI / SÃ rl / SA :- Nombre de fondateurs : 1 (RI), 1 ou plusieurs (SÃ rl/SA)
Capital minimum : Aucun (RI), CHF 20’000 (Sà rl), CHF 100’000 (SA)
Responsabilité : Illimitée (RI), Limitée au capital (Sà rl/SA)
Imposition : Sur revenu (RI), Sur bénéfices + rémunération (Sà rl/SA)
Formalités : Simples (RI), Moyennes (Sà rl), Complexes (SA)
2. La raison individuelle (RI) : pour démarrer simplement
Avantages :
Création rapide et peu coûteuse
Aucune exigence de capital
Comptabilité simplifiée
Liberté totale dans les décisions
Limites / Risques :
Responsabilité personnelle illimitée : vos biens privés sont engagés
Peu adaptée à la croissance ou à l’embauche
Moins crédible pour certains partenaires (banques, clients)
3. La SÃ rl : un bon compromis pour les PME
Avantages :
Responsabilité limitée au capital
Structure crédible pour travailler avec des clients ou des institutions
Possibilité d’avoir plusieurs associés
Idéale pour une gestion à deux ou trois personnes
Limites / Contraintes :
Capital minimum de CHF 20’000 à libérer
Administration un peu plus formelle (statuts, assemblées)
Transparence : les noms des associés sont publics
4. La SA : structure puissante, mais exigeante
La société anonyme (SA) est la forme juridique des grandes entreprises… mais aussi de certains indépendants à haut revenu.
Avantages :
Responsabilité strictement limitée
Facilité de transmission ou d’entrée d’investisseurs
Anonymat partiel des actionnaires
Image forte auprès des banques et partenaires
Limites / Contraintes :
Capital élevé : CHF 100’000 (50’000 à libérer minimum)
Coûts de création plus élevés
Administration lourde (assemblées, procès-verbaux…)
5. Et fiscalement ?
La RI est fiscalement simple : le bénéfice est ajouté au revenu personnel du propriétaire.La Sà rl et la SA, elles, sont des personnes morales distinctes :
L’entreprise paie l’impôt sur ses bénéfices.
Le dirigeant paie un impôt personnel sur son salaire et éventuellement ses dividendes.
Il existe des possibilités d’optimisation fiscale avec la Sà rl ou la SA, mais elles dépendent de votre rémunération, votre structure familiale et vos projets.
Un conseil sur mesure est indispensable.
6. Notre conseil : choisir selon votre vision, pas seulement votre activité
Beaucoup d’indépendants créent une RI par facilité… mais regrettent plus tard le manque de protection ou de crédibilité.
D’autres veulent une SA pour l’image, sans avoir encore le volume ou le besoin réel.

